À l’occasion de la Journée mondiale de la santé sexuelle, célébrée chaque 4 septembre, l’Association mondiale pour la santé sexuelle appelle à briser le silence et à lever les tabous afin de promouvoir une meilleure éducation et un accès équitable aux soins.

Briser le silence autour de la sexualité et promouvoir le bien-être physique, mental et social : tels sont les principaux objectifs de la Journée mondiale de la santé sexuelle, observée chaque année le 4 septembre.

Cette journée met en lumière la nécessité d’une éducation sexuelle complète et adaptée, ainsi que la promotion des droits liés à la santé sexuelle et reproductive. L’enjeu est de garantir à chacun l’accès à des informations fiables, à des soins de qualité et à la possibilité de vivre sa sexualité librement, sans discrimination, peur, honte ni violence.

Selon l’Association mondiale pour la santé sexuelle, le manque d’information expose particulièrement les jeunes. Nombre d’adolescentes tombent enceintes et beaucoup contractent des infections sexuellement transmissibles (IST) faute de sensibilisation. Pour cette raison, l’organisation plaide pour une lutte accrue contre les tabous et la stigmatisation, afin de favoriser l’accès à la contraception, aux soins de santé sexuelle et à la prévention des IST.

Au-delà de la prévention médicale, l’association rappelle que la santé sexuelle doit être considérée comme une composante essentielle du bien-être global. Elle insiste aussi sur l’importance de protéger les droits sexuels, de diffuser des informations claires et de combattre toutes formes de violences sexuelles. Dans l’Est de la RDC, et plus particulièrement au Sud-Kivu, ces enjeux demeurent d’une urgence capitale.

Placée cette année sous le thème « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir », la Journée mondiale de la santé sexuelle invite les communautés à s’engager davantage pour une éducation sans tabou, des soins accessibles et une société libérée des discriminations liées à la sexualité.

Deborah Namegabe