
Dans le cadre de notre démarche pédagogique et analytique, nous lançons un « Sondage sur les méfaits de la désinformation et son impact sur les communautés en zones de conflit, cas de la région des Pays des Grands Lacs africains ». Ce dispositif vise à recueillir les perceptions et expériences des citoyens face aux effets destructeurs des fausses informations sur la cohésion sociale, la confiance institutionnelle et la sécurité collective. Afin d’assurer une dynamique continue de réflexion et de sensibilisation, un sondage sera publié chaque jour, permettant d’explorer de manière progressive les différentes dimensions de la désinformation : son rôle dans la fragmentation communautaire, son influence sur les cycles de violence, son utilisation par des acteurs politiques ou armés, ainsi que ses effets sur la jeunesse et les processus de paix. Cette approche participative favorisera non seulement la documentation des réalités vécues, mais aussi l’émergence de pistes de résilience collective adaptées au contexte des Grands Lacs.
Titre du sondqge : Rumeurs et fausses nouvelles dans les camps de déplacés
Les camps de déplacés et de réfugiés sont souvent des lieux propices à la circulation de rumeurs et de fausses informations. Le manque d’accès à des sources d’information fiables, combiné à la peur et à l’incertitude, rend les populations vulnérables aux manipulations. La désinformation dans ces espaces peut créer des tensions entre les communautés déplacées et les communautés hôtes, ainsi qu’entre les déplacés et les autorités. Dans les Grands Lacs africains, de nombreux exemples montrent que des rumeurs liées à la distribution de l’aide, aux maladies ou aux violences peuvent déclencher des conflits. Étudier l’impact de ces fausses nouvelles dans les camps est essentiel pour préserver la paix et améliorer la résilience des populations.