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Un premier lot de projets vient d’être lancé à Goma dans le cadre de la mise en œuvre du plan de réponse à la crise à l’Est de la RDC. Cette initiative, portée par le PNUD et ses partenaires, vise à soutenir les populations durement touchées par le conflit et à renforcer leur résilience face aux chocs sécuritaires et humanitaires.

Les provinces du Nord et du Sud-Kivu vivent depuis plusieurs mois une crise sécuritaire et humanitaire aggravée par les affrontements armés. Déplacements massifs, destructions d’infrastructures et fragilisation des activités économiques : les conséquences sont lourdes pour les populations locales.

Pour y répondre, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a lancé, à Goma, un premier lot de projets inscrits dans un vaste programme de relèvement précoce et de résilience communautaire, en partenariat avec les gouvernements Suédois, Coréen, Britannique via le FCDO, le FONAREV et le PNUD RDC

Un plan de 6 mois pour soulager et reconstruire

Ce plan d’une valeur de 25 millions de dollars, dont 15 millions déjà mobilisés, s’étend sur six mois et couvre quatre domaines d’intervention clé a savoir: les Activités génératrices de revenus (AGR) pour relancer l’économie locale, Abris et infrastructures pour faciliter le retour des déplacés, Cohésion sociale pour renforcer la paix et la cohabitation entre communautés, Protection et lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

La première phase du plan sera mise en œuvre par 13 organisations de la société civile, dont 9 basées au Nord-Kivu et 4 au Sud-Kivu.

Lors de l’atelier de lancement à Goma, Patrick D’Oliverra, directeur du bureau PNUD à Goma, a insisté sur l’importance d’une approche concertée :

« Ce plan vise à accompagner le retour des déplacés et à leur offrir un minimum de dignité pour se reconstruire et se réinstaller durablement dans leurs communautés d’origine. »

Un mécanisme de suivi pour des résultats concrets

Cet atelier, qui a réuni près de 70 participants, marque la première étape d’un dispositif visant à assurer la cohérence et la qualité des interventions. Des mécanismes de suivi réguliers permettront de transformer les engagements en actions tangibles pour les communautés affectées.

Le PNUD et ses partenaires espèrent qu’au terme de ces six mois, les populations les plus vulnérables pourront amorcer un véritable retour à la vie normale, malgré un contexte sécuritaire encore fragile.

Par Awa Jean de Dieu pour FACT-OGL

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