
Le président kényan William Ruto a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à garantir la sécurité alimentaire à travers des initiatives stratégiques. Parmi elles, le projet Galana-Kulalu, situé dans l’est du pays, reprend forme et suscite de nouveaux espoirs pour la production agricole à grande échelle.

« Nous sommes sur la bonne voie pour rendre le Kenya autosuffisant sur le plan alimentaire », a déclaré le président William Ruto ce 25 juillet 2025 sur son compte X (anciennement Twitter). Il faisait référence à l’un des projets agricoles les plus ambitieux du pays : le Galana-Kulalu Food Security Project.
Situé entre les comtés de Tana River et Kilifi, ce projet irrigue des milliers d’hectares grâce à un vaste système hydraulique alimenté par la rivière Galana. À travers des images publiées, l’on découvre des champs de maïs verdoyants s’étendant à perte de vue, symboles d’un renouveau pour l’agriculture kényane.

Lancé il y a plusieurs années mais freiné par des difficultés de gestion et de financement, Galana-Kulalu renaît grâce à une relance stratégique portée par l’Irrigation Authority. Le gouvernement mise sur la mécanisation, l’irrigation intensive et des partenariats public-privé pour accélérer la production.
« Ce projet n’est qu’un exemple parmi d’autres de notre volonté de transformer le secteur agricole et de sortir le pays de la dépendance alimentaire », a précisé le chef de l’État. Le Kenya, souvent confronté à des sécheresses cycliques et à l’insécurité alimentaire dans plusieurs régions, cherche par cette initiative à réduire les importations de céréales, renforcer les revenus des agriculteurs et stabiliser les prix des denrées de base.
Le projet Galana-Kulalu pourrait bien incarner l’ambition d’un Kenya résilient face aux défis climatiques et alimentaires. Mais pour que cette vision devienne réalité, il faudra plus que des promesses : une mise en œuvre rigoureuse, transparente et inclusive demeure indispensable.
Rédaction Fact-OGL | infos@fact-ogl.org