
Nairobi, Kenya — Sous l’égide de la Présidence du Groupe des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine sur le changement climatique, le Président William Ruto du Kenya, qui assure la présidence de ce groupe, a convoqué une réunion de haut niveau à la State House de Nairobi, consacrée à l’Africa Green Industrialisation Initiative (AGII).

Objectif de la rencontre : mobiliser le capital du secteur privé africain pour identifier et financer des projets industriels verts, stratégiques et bancables, capables de transformer durablement le tissu économique du continent.
La réunion a rassemblé des leaders clés de l’économie africaine, parmi lesquels :
- Prof. Pierre Moukoko, chef de l’Unité de mise en œuvre de la réforme de l’Union africaine, représentant le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf ;
- Wamkele Mene, secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ;
- Alain Ebobissé, PDG de Africa50 ;
- Haytham Elmaayergi, vice-président exécutif de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ;
- James Mwangi, directeur général du Groupe Equity Bank.

Étaient également présents :
- Dr Joshua Oigara, PDG de Standard Bank ;
- Jeremy Awori, PDG du Groupe Ecobank ;
- Paul Russo, PDG de Kenya Commercial Bank ;
- Frankline Edochie, responsable métaux, mines et investissements à l’Africa Finance Corporation ;
- Dr Alex Mubiru, directeur général pour l’Afrique de l’Est à la Banque africaine de développement.
Dans son discours d’ouverture, le Président Ruto a souligné la nécessité d’un modèle de développement africain aligné sur les priorités climatiques mondiales :
« L’Afrique détient les clés de la prochaine révolution industrielle — une révolution propre, inclusive et axée sur la résilience. Il est temps que nos ressources, notre jeunesse et notre ingéniosité alimentent notre propre transformation. »
Les échanges ont mis en lumière l’urgence de créer des mécanismes financiers innovants, des politiques incitatives et des partenariats public-privé solides, afin de stimuler les investissements dans les secteurs verts comme l’énergie renouvelable, la transformation agro-industrielle, les infrastructures durables ou encore les technologies propres.
Un nouveau cap pour le continent
Cette réunion marque une étape stratégique vers une Afrique autosuffisante, industrialisée et écologiquement responsable, capable de faire entendre sa voix dans la gouvernance climatique mondiale.
Smith Hakiza